Blocages à la Confiance en Soi
21 novembre 2019 | CHANGER AUJOURD'HUI
Comment les Surmonter
La confiance en soi est une composante essentielle du bien-être. Malheureusement, il nous arrive à tous d’avoir des pensées négatives qui perturbent le jugement que l’on a de nous-mêmes, et notre sentiment de confiance en nous.
Regardons ensemble comment fonctionnent ces pensées négatives, et surtout comment les contrer pour vous permettre de développer votre confiance en vous.
Les pensées dysfonctionnelles correspondent aux croyances erronées que l’on peut avoir sur soi. Il suffit parfois qu’au travail, à l’université ou dans sa vie personnelle, on éprouve de la difficulté dans une tâche ou qu’un évènement incontrôlé se produise pour que nous généralisions cette difficulté à l’ensemble de notre vie. Ce n’est pas parce que vous avez loupé votre présentation devant votre patron qu’il faut vous dire et vous convaincre - inconsciemment - que vous ne savez pas prendre la parole en public. Il est important de réussir à nuancer.
Par exemple, si vous n’arrivez pas à programmer un logiciel, vous avez le droit de penser que vos aptitudes en codage sont insuffisantes à cet instant. En revanche, il est inutile de vous dire que vous êtes nul en informatique. D’une part, l’informatique est un domaine très large, et d’autre part, vous pouvez toujours développer vos connaissances et vos compétences si vous le souhaitez!
C’est un peu comme cet enfant qui exprime son dégoût pour TOUS les légumes alors qu’il n’aime simplement pas les artichauts… pour l’instant!
Malheureusement, se débarrasser d’une croyance fausse ou limitante n’est pas si simple. Bien que nous sachions tous qu’il ne faut pas généraliser une situation particulière à sa vie entière, nous avons également tous tendance à le faire. Une étude de l’Université de Koblenz-Landau a d’ailleurs montré la prédominance des pensées dysfonctionnelles au travail : six cents cadres et employés de diverses entreprises ont été interrogés sur la façon dont ils concevaient leur rôle professionnel. Ce test s’effectua à partir d’une liste de phrases à propos desquelles les sujets devaient évaluer leur degré d’accord.
Le résultat de ce protocole a montré que 90% des personnes sondées avaient une ou deux pensées dysfonctionnelles, et que la moitié d’entre eux considéraient qu’ils auraient dû choisir un autre métier. Cette pensée fataliste est dangereuse, car elle n’offre aucune alternative ni solution, tout en entraînant une démotivation importante. Au fil du temps, cette démotivation peut s’aggraver et se transformer en dépression.
Heureusement, ce n’est pas une fatalité. Il existe des entraînements spécifiques pour vaincre ces pensées négatives qui peuvent avoir des conséquences graves sur notre performance, notre niveau de stress, notre motivation ainsi que notre estime de soi.
Les chercheurs ont proposé un protocole en 3 étapes pour supprimer nos pensées dysfonctionnelles en contexte professionnel. La première consiste simplement à prendre conscience de nos pensées négatives. La seconde permet de vérifier ces affirmations par un auto-examen que l’on décrira à la suite de ce paragraphe.
La dernière n’est pas à proprement parler une étape : si les deux phases précédentes ont été correctement effectuées, le sujet ressentira un mieux-être découlant de ce travail. Le but de cette manœuvre est de se redonner une image plus objective de soi-même, et d’évaluer ses propres capacités correctement en évitant les raccourcis et les généralisations.
Afin de prendre conscience du fait que nos pensées dysfonctionnelles ne sont que des hypothèses formulées à partir de situations isolées, il faut réussir à les déconstruire grâce à des contre-exemples. Si vous vous dites par exemple « je suis mauvais(e) en mathématiques », il serait intéressant de vous rappeler les moments où vous avez réussi, ou les sous-domaines des mathématiques que vous maîtrisez. Ce contre-argument pourrait être « je maîtrise parfaitement les statistiques ».
Vous pouvez ensuite prendre le problème dans l’autre sens. Imaginez que vous avez déjà la croyance aidante, inverse à la pensée dysfonctionnelle. Dans notre cas, cela donnerait « je suis assez fort(e) en mathématiques pour réussir ce que l’on me demande au travail ». Cherchez à nouveau à contredire cette affirmation. Vous constaterez que cela est déjà plus compliqué. Enfin, enrichissez les exemples tirés de votre vie personnelle et professionnelle qui vous démontrent que vous avez les connaissances que vous recherchez, ou du moins la capacité de les apprendre.
Dès que vous avez pris conscience du caractère dysfonctionnel de vos pensées, il est nécessaire de remplacer ce discours intérieur négatif par des pensées saines. Plusieurs méthodes existent pour le réaliser, comme apprendre à transformer son discours intérieur, ou identifier des moments positifs vécus et les généraliser grâce au processus de l’ancrage.
Prendre le temps de transformer ses pensées négatives et ses croyances limitantes en croyances aidantes permet de diminuer le stress et la perte de motivation au quotidien. Toutefois, il est possible que vous ayez plus de difficulté à regagner votre confiance en soi malgré tous vos efforts d’introspection.
Si c’est votre cas, nous vous recommandons de faire appel à un psychologue. Celui-ci pourra vous aider à trouver la source de votre problème et à rehausser votre estime de soi. Si vous ressentez une détresse psychologique et pensez que vous avez besoin d’aide, n’hésitez surtout pas à consulter.
Chez Regroupement Psychologues Montréal, nous sommes en mesure de vous aider à faire face à vos problèmes psychologiques, peu importe leur nature. Contactez-nous pour prendre rendez-vous : il nous fera plaisir de vous écouter et de vous permettre d’atteindre la paix d’esprit.
SOURCES
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